jeudi 23 novembre 2006

football, quand tu nous tiens.

je ne vais raconter rien de spécial ici, ce ne sont que des constations banales.
c'est fou ce que le football aujourd'hui impose comme pouvoir de dépendance sur ses fans, un peu partout dans le monde: des cris de joie aux larmes d'amertumes, et des sensations d'euphorie aux déceptions de défaites.
ne parlons pas des centaines de millions de dollars, des transferts des joueurs, des droits de retransmission, des primes des entraîneurs, des bénéfices économiques lors des grandes compétitions.
tout ça est beau, et je n'ai rien a reproché au foot, j'en suis même grand fan.
mais lorsque nos priorités deviennent foot, nos rendez vous se fixent aux horaires des rencontres footballistiques, et que nos discussions ne prennent pour sujet que foot, ça devient grave.
est ce un moyen de s'exprimer loin de toute contrainte et en toute liberté?
est ce une bonne introduction pour des discussions plus matûres?
pour l'instant, je crains que ça ne soit qu'un échappatoir pour s'exprimer, et de quelle façon?
la plupart ne savent pas encore tenir une discussion correcte, où ils respectent le vis-à-vis, et vont jusqu'à user de leurs capacités physiques pour conclure un débat, et c'est ici que le bât blesse.
je demeure néanmoins satisfait de ce que j'entends et je vois dans notre secteur audiovisuel, et j'espère que l'avenir sera "moins violent" que le présent.
(pour que le foot ne soit pas l'opium des peuples des pays du tiers monde).

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