jeudi 30 novembre 2006

de la tunisie à la france (2)

ce qui me frappe le plus dans mon séjour à paris, c'est cette notion de temps qui ne signifie peut être pas grand chose pour nous en tunisie, ou peut être peu, pour ne pas être pessimiste, mais qui paraît très importante ici.
rien que le fait que tu sois le seul dans un RER (Réseau Express Régional) qui ne fout rien, tu auras vraiement une idée sur cette notion chez les français, vrais et faux (je reviendrai sur ce sujet dans un autre article).
à plusieurs reprises, je me suis trouvé le seul dans tout un wagon, en train de regarder les arbres dans le meilleur des cas, tandis que la majorité lisaient des livres, des journaux, des magazines, et au pire des cas, écoutaient de la musique.
je ne reproche rien, ni à vous, chers lecteurs, ni à moi: je veux juste décrire des faits que je suis en train de regarder quotidiennement.
je ne me reproche rien en fait, parce que chez nous, les moyens de transport ne sont ni assez confortables, ni si fréquents qu'ici. le fait que tu sois accroché à une porte de bus ("jaune") ou d'être plus chanceux et de t'introduire dans la marée humaine dans les heures de pointe est un exploit en soi.
voici comment les transports publiques peuvent contribuer au développement culturel de tout un peuple.
d'ici là, j'espère vivre encore et voir des bus qui arrivent à l'heure, des métros avec une fréquence plus élevée, et des trains qui ne se transforment pas en boîtes de sardine lors des premiers et des derniers jours de vacances.
on rediscutera après comment inciter les gens à lire plus.

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